Le samedi 24 décembre 1983, en divers points du Territoire national martiniquais, l’Alliance Révolutionnaire Caraïbe (A.R.C.) a de nouveau frappé l’occupant français.
Cette offensive s’inscrit dans la lutte que mène l’Alliance Révolutionnaire Caraïbe pour la libération de la Guadeloupe, de la Martinique et de la Guyane.
A l’heure où la justice coloniale française s’en prend à d’authentiques patriotes guadeloupéens, ces actions montrent que ni les lois coloniales, ni, l’appareil policier des impérialistes ne pourront entraver la détermination des militants de l’A.R.C.
Les peuples guadeloupéen, martiniquais et guyanais doivent savoir que les autorités préfectorales de Guadeloupe ont été averties par un appel téléphonique, 50 minutes avant l’explosion, qu’un engin était déposé dans la cour de la Préfecture.
Cyniquement, dans le but de tirer profit de l’émotion populaire, l’Administration coloniale a pris la grave décision de ne pas faire évacuer les locaux.
L’Alliance Révolutionnaire Caraïbe précise que ses actions visent les institutions du colonialisme et les intérêts économiques des exploiteurs de nos peuples.
L’Alliance Révolutionnaire Caraïbe avertit les policiers, les espions, les juges, les politiciens à la solde de l’impérialisme français: la lutte ira en s’amplifiant jusqu’à l’anéantissement du régime colonial, jusqu’à la victoire.
Soeur et frère guadeloupéen, martiniquais, guyanais, notre combat est le tien. Soutiens-le.
Pas de trêve dans la lutte contre l’impérialisme français, pas de trêve dans la lutte pour la libération nationale dans nos trois pays.